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@Martingoa : nous n'avons pas vu le même reportage ! Le problème n'est pas là.
Les questions soulevées sont :
* peut-on nationaliser une entreprise privée sans indemniser les actionnaires ?
* le réponse ici est de facto oui, pour fait de collaboration
* était-elle cette décision équitable ? juste ?
* pourquoi ne pas avoir sanctionner les autres entreprises collabo ?
* comment a-t-on agi avec les entreprises dénazifiées en Allemagne en 1945 ? (par exemple et à titre de comparaison, chose absolument pas abordée par la réalisatrice).
etc. Toutes ces questions sont légitimes, il est nécessaire de les poser. Quant aux héritiers, je doute fort de leur capacité à pouvoir analyser sereinement cette situation. Le fait qu'ils aient le droit d'aller porter plainte est bon signe, ça veut dire que la justice est ouverte à tous. Aux parties civiles de s'organiser, mais c'est aux juges de trancher.
Et fermer les yeux sur des faits n'est jamais bon.
L'histoire se noue pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans la France occupée, le régime de Vichy autorise les entreprises françaises à accepter des contrats avec l'occupant allemand. Pendant 4 ans, la collaboration économique avec les nazis tourne à plein régime. Certains patrons collaborent en traînant des pieds. D'autres s'empressent de proposer leurs services. A la fin de la guerre, quelques sociétés sont sanctionnées, voire nationalisées comme Renault, accusée notamment d'avoir construit des chars pour les Allemands. D'autres réussissent à passer entre les gouttes de l'épuration, comme la SNCF, qui a pourtant acheminé des prisonniers dans des wagons à bestiaux jusqu'à Drancy, la dernière étape avant les camps de concentration. Aujourd'hui, ces deux entreprises se retrouvent confrontés à la part la moins glorieuse de leur passé.
D'anciens déportés juifs et des hommes politiques américains conditionnent des contrats avec la SNCF à la reconnaissance claire de son rôle pendant la Shoah. Une implication que l'entreprise a longtemps eu du mal à assumer, jusqu'à ce que son PDG présente publiquement ses excuses.
Dans la famille Renault, la petite-fille du fondateur voudrait laver l'honneur de son grand-père. Mais les communistes, adversaires d'hier et d'aujourd'hui du grand patron, s'y opposent. Louis Renault fut-il collabo ou le bouc émissaire d'une époque, victime de ses positions anti-ouvrières ? La question déchaîne encore les passions entre historiens, 70 ans après les faits.
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